Pourtant je le jure, je le fais le poirier (véritable tue l’amour) adossée contre le mur, je suis les conseils des uns et des autres qui te disent pars en vacances, je connais un tel et un tel qui ont fait ci ou ça et ça a marché, faut manger ça… Ceux qui te disent, faut arrêter d’y penser mais qui ne comprennent pas que plus tu attends et plus t’y penses (foutue horloge biologique qui se rappelle à ton bon souvenir). Décembre 2006, je fais des examens médicaux, on finit par diagnostiquer chez moi de l’endométriose, saleté de maladie, je m’effondre lorsque j’ai la bonne idée de voir ce que c’est sur internet (A ne jamais faire). Un mot clignote sans fin dans ma tête : infertilité . Mes rêves familiaux s’effondrent. Moi qui réinvente chaque nuit le mot famille, j’aurai presque pu créer un album jeunesse avec bébé à la montagne, bébé prend son bain, bébé fête noël… Là ça devient, « sans famille dans ma vie » toutes les nuits. Heureusement, ma bonne étoile, mon mari, veille, m’épaule et me pousse de l’avant. La positive attitude c’est lui, il est tombé dedans quand il était petit et depuis elle ne le quitte plus. L’optimisme en toutes occasions, celui qui voit la coupe toujours pleine, celui qui devine le soleil derrière l’orage, C’est toujours lui. Merci mon Dieu de l’avoir mis sur ma route…