Vietnamour

Nouveau mail d’ODA. Le décret d’application de la nouvelle loi sur l’adoption a été signé le 22 mars 2011. Il est entré en vigueur le 8 mai dernier. Il va falloir attendre entre 2 et 3 mois pour sa mise en application, car le Département de l’Adoption (autorité centrale) doit réceptionner, pour chaque orphelinat, la liste des enfants adoptables. Cependant, la priorité est donnée aux enfants « à besoins spécifiques ». C’est pourquoi ils viennent de proposer à certaines familles des enfants nés de maman « HIV » (l’enfant est sain, nous avons fait effectuer les contrôles nécessaires). Ca avance…

C’est mon anniversaire. Mon mari m’a offert un super bouquet de fleurs, des boucles d’oreille et une smartbox dîner dans un resto de grand chef. Trop mignon mon mari…

C’est la course. Il est 18h15, je sors du boulot. Franck et moi devons être à 20h à Vaux le Pénil pour assister à la Conférence de Johanne Lemieux sur « l’adopteparentalité ». Le temps d’engloutir un mac do vite fait, nous arrivons à 20h05 sur le fil du rasoir devant la salle municipale. La salle est plutôt vaste et déjà bien remplie. On se trouve rapidement deux places et jetons un bref coup d’œil alentour pour voir si nos amis Alex et Yann sont présents. Apparemment pas. La conférence commence. Dès les premières phrases de cette intervenante québécoise, on devine que l’on va passer un moment agréable. Son discours est construit, fluide, accessible et en plus elle aborde les choses avec de nombreuses pointes d’humour. L’alchimie prend tout de suite, on est tous pendu à ses lèvres et elle va embarquer l’assemblée pendant les deux heures de la conférence. C’était passionnant. Pour ceux que ça intéresse le résumé se trouve en pièce j ointe.

Madame Gil nous envoie un mail nous informant que notre dossier est arrivé à Hanoï pour être traduit en vietnamien. Elle nous explique qu’il sera mis en attente jusqu’au feu vert des autorités vietnamiennes (signature et application de la convention de la Haye) et que cela prendra à peu près 3 à 4 mois.

Réception d’un mail de l’ODA Marseille. Ils ont bien accusé réception de notre dossier. Il est complet et bien rempli à l’exception d’une signature manquante en page 4 de notre avis d’imposition. Ils nous expédient le document pour rectifier le tir.

Regroupement méthodique mais avec quelques coups de gueule des différents documents (extrait de livret de famille, avis d’imposition, extrait de naissance, certificat de l’ordre des médecins….) qu’on est allé faire certifier conforme en mairie, achat des fameux lutins rouges qui vont contenir nos dossiers et remplissage de la bonne vingtaine de documents joints par l’OAA. Ce fut éprouvant car les administrations ont parfois rechigné à signer autant de documents, parfois traîner avant de nous les faire parvenir. Notre passeport, n’en parlons pas il a fallu 15 jours pour obtenir un RDV pour les faire, qui plus est en plein milieu de semaine à 11h30 et il a fallu refixer un nouveau RDV en plein milieu de semaine pour venir les récupérer. Pour remplir les documents, j’ai régulièrement échangé avec Valérie qui était passée par là peu de temps avant nous et qui nous a été d’un grand secours. Merci encore à elle d’avoir été aussi disponible.

C’est le jour J. C’est moi qui dois appeler l’ODA marseille pour leur donner notre accord ou notre refus d’être accompagné par eux et pour savoir si eux acceptent de nous accompagner jusqu’à notre enfant. Grand moment d’émotion quand la secrétaire répond. Elle me met en relation avec Madame Gil. On en vient tout de suite au sujet. Je lui signifie que nous serions ravis d’adopter notre enfant par leur intermédiaire. Elle ne fait pas durer le suspense et nous annonce qu’ils acceptent de nous suivre dans notre aventure parentale. Un poids énorme s’envole immédiatement de mon estomac.

Première réponse par mail par rapport à notre demande de conseils pour l’entretien. Je fais la sympathique connaissance de Valérie, une bretonne qui est en procédure comme nous chez ODA Marseille et qui a passé cet entretien peu de temps avant nous. Elle nous donne un bref aperçu du déroulement de l’échange et nous transmet un discours rassurant qui nous apaise : L’entretien est d’après elle plus une formalité qu’un test.

Nous envoyons notre carte de vœux de début d’année à l’Assistante Sociale. Nous lui donnons des nouvelles de notre vie de couple et des différentes démarches effectuées depuis la dernière fois. Nous évoquons rapidement le contenu de l’entretien avec Madame Maury. Un bon moyen pour nous de lui rappeler que nous sommes toujours là, motivés.