Vietnamour

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Tag - projet

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samedi 23 janvier 2010

Fin janvier 2010

Transplantation des 2 embryons congelés. C’est bizarre car je suis envahie d’une sensation nouvelle, la peur de tomber enceinte. Je ne veux pas risquer de briser mon nouveau projet. Ca peut étonné mais je ne tiens plus à cette grossesse. L’adoption m’a donné un nouveau souffle, j’ai tellement l’impression d’avoir un lien avec l’enfant qui me sera confié que j’aurai le sentiment de le trahir et de l’abandonner. Je me sens ridicule d’être là. Notre destin est ailleurs au loin dans un autre pays, un pays de pluie et de poussières, d’enfants aux mille couleurs, de rizières et de bambous….. Le Vietnam m’appelle et me berce dans ses bras apaisants de douces promesses. Je sens son parfum et mon cœur déjà lui appartient.

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mercredi 13 janvier 2010

5 septembre 2009 : Envoi de notre lettre de définition de projet au CG

Nous envoyons notre lettre de définition de projet au Conseil Général. Dans ce courrier, on nous demande de confirmer notre désir d’adopter un enfant, de stipuler si l’on a une préférence par rapport au sexe, à l’âge, à l’ethnie, si l’on souhaite qu’il soit pupille ou venant de l’étranger, si l’on a des restrictions par rapport aux pathologies ou non, si oui lesquelles ? Dans ce courrier, nous reprenons ce que nous avons défini comme projet avec l’assistante sociale lors de notre dernier entretien.

mercredi 6 janvier 2010

Novembre 2008 : annonce de notre projet d'adoption

Nous annonçons à nos familles que nous avons le projet d’adopter. Cette nouvelle est accueillie avec beaucoup de joie par tout le monde. C’est un véritable soulagement et un nouveau souffle pour ma maman, fidèle confidente de tous les instants et de toutes mes peines, elle qui m’a accompagnée dans mes rendez-vous médicaux, consolée dans la rue, la cuisine, la salle de bain, par téléphone, qui a pleuré avec moi, m’a porté à bout de bras quand souvent, je défaillais, elle qui m’a toujours soutenue et encouragée. Cette personne merveilleuse qui ne se trouve pas maman poule mais qui accourt dès que ses poussins sont dans l’impasse. Merci ma p’tite maman bonheur d’avoir été et d’être encore ce phare qui me guide quand ma boussole me fait défaut et ma bouée à laquelle je me raccroche dès que je perds pied.