Nous nous rendons à la galette des rois d’EFA à laquelle nous avons été conviés. Nous ne sommes pas très à l’aise, on ne se sent pas à notre place. Ils ont tous l’air de se connaître d’avoir un vécu commun, sûrement leur enfant et pour l’instant n’ayant pas d’enfant, c’est comme si nous ne parlions pas la même langue. La galette est bonne, c’est déjà ça. Je suis impressionnée par tous ces enfants qui courent, jouent, s’amusent aux quatre coins de la salle. Il y en a tant, de tous âges, toutes couleurs et origines. Ils semblent insouciants et heureux de partager ce moment ensemble. J’aime les suivre des yeux lorsqu’ils se jettent dans les bras de leurs parents. Un jour, c’est nous qui au milieu de cette salle ouvrirons nos bras à notre enfant essoufflé par sa course folle. Agréable songe. Finalement, après vingt minutes d’observation en coin, nous parvenons à discuter avec deux personnes dont un des responsables d’EFA. Nous échangeons sur les groupes de paroles, les évènements liés à EFA et au moment de partir, nous sommes contents de notre inscription et attendons les groupes de paroles avec impatience.