13 janvier 2011: Entretien chez ODA Marseille
Par Titi le jeudi 13 janvier 2011, 23:43 - 2011 - Lien permanent
ebout aux aurores après une nuit plus qu’agitée. On est lessivé et en plus faut qu’on bosse un peu notre entretien dans le train. Je relis mes notes sur l’attachement, les difficultés de l’adoption…et fais un topo à Franck. Arrivée à Marseille à 10h20. La météo est avec nous. On a quitté la grisaille parisienne pour le soleil du Sud. Alors qu’il faisait 9°c à Paris, ici le thermomètre de la pharmacie affiche 24°c. Et nous on arrive avec nos blousons, nos gros sacs… Nous cherchons les locaux d’ODA Marseille. Ils se situent dans un immeuble improbable. Nous sonnons, une femme nous fait entrer et patienter dans une salle d’attente. Après 10 minutes, deux femmes nous reçoivent. Elles sont très aimables avec nous. L’entretien dure 1h30 environ.
C’est effectivement plus un échange qu’un entretien. Elles nous expliquent le fonctionnement de leur association, les pays avec lesquels elles sont en relation (Vietnam, chine, Népal)l’accompagnement qu’elles donnent aux futurs parents jusqu’à la rencontre avec leur enfant, le coût de l'adoption au Vietnam (environ 10000 euros). Elles nous reparlent des différentes pathologies médicales que peuvent contracter les enfants. Elles nous demandent d’évoquer nos limites par rapport aux particularités qu’ils sont susceptibles d’avoir. Nous parlons aussi de notre entourage et de comment nous accompagneront notre enfant au cours de sa vie.
L’entretien achevé, nous leur demandons le nombre de dossiers qui nous précèdent sur la liste d'attente, nous sommes le 19ème dossier et ils n'en prennent que 40 par an. Elles nous informent aussi que pendant une semaine, elles se donnent le temps de réfléchir pour savoir si elles décident de donner suite et de nous accompagner ou non et pareil pour nous.
Elles nous informent également que si l'entretien est concluant, nous recevrons un dossier à remplir.
En sortant de l’entretien, nous en profitons pour somnoler sur un banc du vieux port pour digérer le stress de l’entretien avant de reprendre le train et regagner la morosité parisienne.